François Clouet


Francois-ClouetBiographie :

François Clouet, artiste-peintre de portraits, dessinateur. Né à Tours avant 1520, mort le 22 décembre 1572 à Paris.

À la mort de son père, Jean Clouet, hérite de sa charge et devient ainsi le peintre officiel de François Ier, charge qu’il conservera sous Henri II de France (dont il exécute le masque mortuaire), François II de France et Charles IX de France. Son prestige est dû à la protection de Catherine de Médicis, qui réunit personnellement et annote de sa main plus de 500 effigies princières dues aux Clouet ou à leur atelier. Les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le cabinet des estampes, à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte1.

François Clouet continue l’œuvre de son père pour l’exécution des portraits dont Jean a été l’inventeur, mais il va plus loin notamment dans ses œuvres de thématiques galantes (La Dame au bain) et satiriques (La Farce des Grecs descendue). Son œuvre fut abondamment copiée d’où les problèmes d’attribution pour certaines d’entre elles. Mais l’art de François Clouet se diffuse largement grâce à son atelier où travaillent des peintres tels que Jacques Patin ou Simon Le Roy. On peut ainsi parler pour les portraits de cour de la formule « Clouet » qui ne changera pas durant des décennies.


Œuvres :

L’art de François présente beaucoup d’analogie avec celui de son père. Il est caractérisé par la même sobriété et concentration sur la recherche de ressemblance, le même soin d’éviter tout détail superflu. Les dessins de François ne possèdent pas la légèreté aérienne de ceux de Jean, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants, et c’est lui le premier qui s’est avisé de leur donner un fini qui atteste qu’il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d’art achevées en elles-mêmes. Quant à ses portraits peints, leur technique est plus brillante et plus libre que celle de Jean. On y sent aussi l’influence de Holbein dans le portrait de Henri II , celle des Vénitiens et celle du Primatice dans le tableau de la collection Cook. Ainsi que celle du Titien (Vénus d’Urbino) dans les portraits de Diane de Poitiers.